El Quisco

Les paperasses du déménageur et de l'immigration étant réglées, nous partons pour El Quisco sur la côte où les parents de Karen habitent depuis un peu moins d'un an. Le nom de la rue dévoile déjà le côté exotique du lieu.

J'ai de la famille à Acapulco...

Au programme de notre séjour, du bricolage : 1) aplanissement du trottoir pour permettre l'accès aux véhicules, 2) modification de l'encadrement de la porte d'entrée, 3) et après avoir passé deux nuits avec un couple de pigeons un peu trop bruyants, bouchage de quelques trous dans le toit. Tout le monde s'y met, même les plus jeunes.

 

 

Comme ce blog est sensé raconter nos péripéties, en voici une pour le moins frappante. Alex s'est cassé deux incisives en retirant un clou avec un marteau. Tentative de suicide de son surmoi ? En disant adieu à la gastronomie française, a-t-on vraiment besoin de dents ? Bref, 3 jours sans sourire, pour ne pas paraître plus ridicule que d'habitude. D'autant plus que ça mate déjà pas mal quand un albinos débarque en ville...
 

 

L'absence de dents n'empêche pas de boire, bien heureusement. Nous avons trouvé un vin particulièrement fruité et ma foi pas mauvais du tout, que ce soit dans sa version Merlot ou Carménère : Le Santa Emiliana. Un nom à retenir ! On attend le Castillo Nuevo de los Papas avec impatience...

 

Au détour d'une conversation, Walkiria, la maman de Karen, nous sort de vieilles photos de famille. Ci-dessous, deux photos, une photo de Karen prise approximativement à l'âge de Lena (3-4 ans). L'autre est une photo de Pablo Neruda prise par Leonel, le grand-père de Karen.

Pablo Neruda (Nobel de littérature 1971)

On ne fera pas que bricoler. Trop au goût de Karen quand même. Quelques passages sur la côte pour profiter de la fraîcheur du Pacifique. Il y fait quand même 10°C de moins qu'à Santiago (et ses 30°C).

Près d'Algarrobo

Lena sur la plage d'El Quisco

Les pieds dans l'eau chaude du Pacifique