dimanche 1 avril 2012

Découverte de la faune locale

Quelques balades nous permettent de (re)découvrir la faune et la flore locale. Il y a les inévitables lobos marinos (otaries à crinière ou encore lions de mer), qui sont présents sur la plupart des côtes du sud de l'Amérique du Sud. A Valdivia, ils profitent quotidiennement des restes abondants du marché aux poissons. Un spectacle pour tout touriste qui se respecte. Ces otaries pour le moins obèses mènent une vie apparemment paisible, alternant bouffe gratos et sieste bercée par les flots de la rivière. Côté piafs, on peut observer quelques espèces plutôt exotiques parmi lesquelles les bandurrias (ibis mandore), les tiuques (faucon) et les jotes (vautour). Il y a aussi quelques mouettes, des cormorans, des grèbes et des pélicans, mais ça, vous connaissez déjà.

Lobos marinos sur les rives de Valdivia
Bandurria dans le parc de l'université
Jote
Tiuque
Lagartija chilena
Homo sapiens


Ci-dessous, quelques photos prises aux détours de nos balades à pieds. Une photo montre l'un des ports de chargement de troncs et copeaux de bois. L'industrie du bois est en effet très importante dans la région. La ville de Valdivia est encerclée par quelques milliers d'hectares de forêt. La seconde photo montre quelques bateaux de pêche qui traînent le long d'un bras de la rivière. La pêche est également une des activités traditionnelles de la région. La troisième photo est plus anecdotique. On y voit une maison mitoyenne sans mitoyenneté.





Observer la faune administrative fait aussi partie intégrante de notre quotidien. Karen vient enfin de signer son contrat de travail. Et c'est un contrat qui respecte les engagements pris par l'université, ce qui n'était pas le cas de la première version. Mon contrat, lui, est toujours en rade. Mais ça devrait se faire... On patiente encore. Après avoir insisté lourdement, j'ai quand même reçu le versement de mon salaire pour le travail fourni à distance depuis septembre dernier. Je dois dire que ça fait bizarre de recevoir un chèque de 2 700 000 $. D'accord le symbôle $ ne signifie pas dollars mais pesos... On a quand même le droit de rêver... Avec tout cet argent, on va pouvoir acheter du riz et de la farine...

Le fameux contrat de travail
Bingo !
Chérie, n'oublie pas d'acheter de la farine...

3 commentaires:

  1. marrant la maison mitoyenne sans mitoyenneté, ils sont fous ces chiliens !!
    les mâles homo sapiens sont partis à la chasse ?

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  2. au fait ça aurait été plus fun s'ils t'avaient donné les 2 700 000 $ en cash dans une mallette...
    juste pour avoir une idée du coût de la vie au chili, le sac de farine de Karen ça coûte combien de pesos !
    T'auras de quoi faire des crêpes dis donc avec un sac comme ça pour au moins une semaine !!

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    1. En fait, c'est ce qui s'est passé au final. Car le chèque était à mon nom et je n'ai pas pu le déposer directement sur le compte de Karen. Du coup, il a fallu aller voir la banque émettrice du chèque et demander l'argent en liquide. Je me suis retrouvé avec 270 billets de 10 000 pesos (environ 4200 euros en billets de 16 euros). C'était pas la malette mais quand même ça impressionne...

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