jeudi 1 mars 2012

Valdivia nous voilà !

La ville de Valdivia (150 000 habitants) est située à 840 km au sud de Santiago. La ville est connue pour sa pluviométrie (2700 mm/an) et pour avoir été, en mai 1960, l'épicentre du plus gros séisme jamais enregistré (9.5 sur l'échelle de Richter). Bref, ce devrait être une ville de rêve pour un géologue breton !

Dans le bus en direction de Valdivia

Nous disposons d'une semaine avant nos prises de fonction respectives à l'Universidad Austral de Chile. Pas trop le temps de s'ennuyer, il faut trouver un logement, inscrire Lena dans une école, rembourser les dettes de Karen, régler les paperasses de nos contrats, ouvrir un compte bancaire, contacter les caisses de sécu et de retraite, acheter une voiture, etc. Bref, on repart de zéro ou presque. Heureusement, Mario, un "vieil" ami de Karen (et accessoirement le doyen de la faculté des sciences), nous invite à squatter chez lui à Niebla le temps de trouver un logement. Niebla est une petit ville située sur la côte à 15 km de Valdivia.   

Notre future location (avec chambre d'amis...)

Malgré le programme chargé, on s'octroie quelques pauses histoire de s'imprégner des couleurs/saveurs locales. Nos jours de soleil étant comptés, on profite aussi des éclaircies.


Moules frittes...
... ou, plus diététique, le hot-dog completo
Le petit port de Niebla sous la pluie
Pas facile de se repérer pour des néo-valdivianos
Essayage et achat de la blouse d'école

Niebla, sa plage, son fort, son phare et son soleil !

Le 1er mars, c'est la rentrée pour tout le monde. Alex a une réunion à 8h15 avec le grand chef (vice-recteur) de l'université. Il tente l'exploit de faire moins d'une faute par mot lorsqu'il prend la parole. Karen dépose Lena pour son premier jour d'école (jardin infantil). Lena s'installe tranquillement et reprend ses habitudes françaises, un petit bisou et bye-bye maman. On apprendra par la suite que tout s'est super bien passé. Ningun problema! Los dedos en la nariz! Karen se rend à son tour au boulot pour, entre autres, rembourser ses dettes d'université et disparaître du fichier chilien des endettés. Cela ne pourra que faciliter l'ouverture d'un compte bancaire. Côté paperasses, le Chili ne fait pas beaucoup mieux que la France. Nos contrats ont disparu dans la bureaucratie universitaire. Pas de panique, a priori, il faut juste remettre la main dessus ou tout refaire. Le personnel des ressources humaines devrait pouvoir nous aider, dès son retour de vacances (bientôt ?). Affaire à suivre...

Premier jour d'école pour Lena

3 commentaires:

  1. hihi ! j'ai été le premier à faire un commentaire ! mais que font papa et maman ?!
    Bon courage pour votre examen pratique pour le permis de conduire chilien ! il y a pas moyen que Karen s'entraine un peu dans l'allée avant de passer l'examen ?
    bises

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  2. Vous nous manquez beaucoup tous les 3 !
    J'apprécie de voir qu'Alex qu'il soit en France ou au Chili continue à bricoler, à terrasser... il nous reviendra plus performant que jamais ! cool !

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